Qu'est-ce que le DTV-OI ?
Historiquement, le Dispositif ToxicoVigilance Océan Indien (DTV-OI) a été créé lors de l’épidémie de Chikungunya survenue en 2006 sur l’île de la Réunion dans le but de surveiller les effets toxiques potentiels des pesticides et répulsifs chez l’homme. En 2011, son périmètre a été étendu à l’ensemble des toxiques. Autrefois sous l’autorité de l’Institut national de veille sanitaire, le DTV-OI est sous la tutelle de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) depuis le 1er Janvier 2016. Il est hébergé au CHU de La Réunion sous la supervision du Centre AntiPoison (CAP) de Marseille.
Selon l’Arrêté du 8 mars 2017, la compétence territoriale du DTV-OI couvre La Réunion et Mayotte où il est en cours de développement. Aujourd’hui, le dispositif s’intéresse particulièrement à toutes substances synthétiques ou naturelles ayant un effet toxique aigu ou chronique chez l’humain en dehors des produits déjà surveillés par l’addictovigilance et la pharmacovigilance (compétence de l’ANSM). Pour en savoir plus sur la toxicovigilance lisez cet article « La toxicovigilance : qu’est-ce que c’est à quoi ça sert ? »


Alizé MERCIER
Responsable du DTV-OI
Alizé est épidémiologiste avec plus de 13 ans d'expérience dans le domaine de la santé publique et de la santé animale (One Health), alliant recherche (IRD, CIRAD) et surveillance opérationnelle en Europe, dans le Pacifique et dans l'Océan indien. Elle a réalisé sa thèse en épidémiologie avec l'ANSES et l'ECDC sur la thématique de la veille sanitaire internationale en 2020.
C'est en octobre 2024 qu'elle devient la nouvelle responsable du DTV-OI.