Les plantes toxiques à la Réunion
L'île de la Réunion présente, sur une surface restreinte, une importante diversité de paysages : forêts humides d'altitude, savanes littorales semi-sèches, falaises abruptes ou encore cirques montagneux.
​
Grâce à la variété de ses microclimats, l’île offre des conditions idéales pour le développement d’une flore d’une richesse exceptionnelle, dont environ un tiers est endémique (c’est-à-dire des espèces végétales que l’on ne trouve qu’à La Réunion).
​
Cependant, certaines plantes (qu'elles soient endémiques ou non) présentent des risques pour la santé humaine. Leur toxicité naturelle peut entraîner divers effets indésirables : intoxications par ingestion (notamment chez les enfants), réactions allergiques respiratoires, irritations ou brûlures cutanées en cas de contact, voire photosensibilisation (réaction anormale de la peau après exposition au soleil). Il faut donc rester vigilant lors de la manipulation ou de l'ingestion de quelque conque partie d'une plante.
Les plantes décoratives mais toxiques vendues dans les commerces à la Réunion
À La Réunion, des plantes décoratives sont vendues dans le commerce alors qu’elles sont potentiellement toxiques par contact cutané ou par ingestion accidentelle de certaines parties du végétal, par exemple par des enfants. La vigilance doit être de mise pour trois espèces en particulier car elles sont particulièrement à risque :
- L’agave d’Amérique (Agave americana)
- Le pignon d’Inde (Jatropha curcas)
- La fleur de corail ou baobab nain, dont le nom local à La Réunion est ti baobab (Jatropha podagrica)
​
Ces trois espèces ne figurent pas encore sur la liste officielle des plantes à risque encadrées par l’arrêté du 4 septembre 2020 qui impose une information au moment de la vente. L’Agence de sécurité sanitaire (Anses) a recommandé leur inscription à l’image de ce qui existe déjà dans l’Hexagone pour le laurier-rose, le datura ou la belladone par exemple.
​​
​
Pour plus d'information :
